Graffiti Art Magazine #61 | Février - Mars 2022
Graffiti Art Magazine

Graffiti Art Magazine #61 | Février - Mars 2022

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Taxes incluses.
Le Street Art pour origine.
L’Art Contemporain Urbain pour expression.

L’Art Urbain à foison

ÉDITO #61 | Février – Mars 2022

LUne nouvelle année commence. Qu’elle soit porteuse de projets, de challenges et d’une production vigoureuse de fresques, de graffitis, d’installations, de toiles… Mais aussi, qu’elle soit remplie de rencontres lors de festivals, de foires et de vernissages, ou tout simplement lors de la réalisation d’œuvres qui animent nos villes. Tant d’occasions, tant de lieux où l’Art Urbain s’hybride, se transforme, se réalise et s’affirme sous de multiples formes. L’Art Urbain est une émulsion sans fin et pleine de saveurs.

La période actuelle nous questionne quotidiennement sur combien le respect de l’environnement et de la diversité sont cruciaux dans la fondation d’un monde apaisé. Philippe Echaroux compose entre lumière et végétation pour délivrer des messages clairs sur une nature en souffrance à travers son « Street Art 2.0 ». Cette quête d’apaisement anime aussi la poésie urbaine des artistes Levalet et Fintan Magee, pour lesquels l’Homme cherche encore sa place. Si la quête est partagée, les techniques leur sont propres. L’humain anime aussi les créations de Mina Mania, qui nous livre une ode à la féminité, et celles florales d‘Arne Quinze qui ambitionnent de fédérer les hommes avec des musées à ciel ouvert. Dans les mains de Julio Anaya Cabanding, l’Art Urbain télescope l’histoire de l’Art.

Pour aller plus loin, nous explorons aussi différentes facettes de l’Art Urbain, qui font sa diversité et sa richesse. Urbain par essence, le Street Art trouve dans le mobilier urbain un terrain de jeu et d’expression sans limite (détournement, mise en couleur, support de création…). Aux antipodes d’une pratique spontanée, la place de canons esthétiques et de thématiques classiques nous interpelle sur le probable caractère académique de mouvances de l’Art Urbain. Ne faudrait-il pas parler de bouillonnement des Arts Urbains plutôt que de l’Art Urbain ?

Nous retrouvons ce bouillonnement à Bruxelles au travers du foisonnement artistique de quartiers tels que Les Marolles ou la Vieille Ville, et à Gdansk où sa banlieue atypique de Zaspa offre la plus grande densité de fresques à ciel ouvert d’Europe. A ne pas en douter, le metaverse et les NFT sont déjà des accélérateurs de la propagation et de la diversification de l’Art Urbain.

Pour des Arts Urbains bouillonnants.